10 bonnes raisons de se masturber
1.La masturbation permet d'explorer notre corps et de découvrir les sensations, les gestes, les caresses qui nous excitent le plus. Nous connaissons le mieux nos besoins sexuels et la manière de les satisfaire. Ces connaissances pourront évidemment être partagées avec notre partenaire.
2.La masturbation est un véritable soulagement: physique et émotionnel. Elle libère les tensions nées des impulsions sexuelles, et aide à dormir. Plus besoin de somnifère !
3.Elle nous rend plus lucide en nous apprenant à séparer l'amour du sexe. Ce n'est pas parce qu'on atteint l'orgasme qu'on est amoureux !
4.Si vous êtes seul(e), vous craquerez peut-être encore sur la tablette de chocolat, mais en vous masturbant régulièrement, vous ne vous arracherez pas les cheveux, et vous ne vous coucherez (probablement) plus avec n'importe qui.
5.C'est l'occasion de vous concentrer sur votre propre plaisir, sans avoir besoin de vous préoccuper de celui de votre partenaire.
6.La masturbation permet de combattre les effets de certains dysfonctionnements sexuels: l'anorgasmie chez la femme, et l'éjaculation précoce chez l'homme. Après une période d'abstinence, il vaut mieux que l'homme se masturbe au moins une heure avant le rapport sexuel, cela l'aidera à retarder l'éjaculation.
7. Plus vous vous masturbez, plus vous pourrez avoir d'orgasmes, avec ou sans votre partenaire. Les femmes qui ont pris l'habitude de se masturber jusqu'à l'orgasme ont plus de chances de parvenir à l'orgasme plus tard, avec leur partenaire.
8.C'est bon pour la santé: l'orgasme augmente la circulation sanguine, combat les effets du stress, et rend la peau éclatante. Pour les femmes, cela renforce et en même temps assouplit les muscles nécessaires pendant l'amour.
9.Le rapport Kinsey l'a prouvé: les gens qui se masturbent de bonne heure ont un vie sexuelle plus remplie, plus active, et pendant plus longtemps.
10.Il n'y a pas de mal à se faire du bien!
La masturbation prévient le cancer de la prostate
Dangereuse ! Immorale ! La masturbation a longtemps été considérée comme la mère de tous les vices. Mais voilà une étude qui pourrait définitivement tordre le cou à ce mythe. Des pratiques solitaires fréquentes préviendraient le cancer de la prostate, responsable de 10 000 décès chaque année.
"Tu vas devenir sourd !", "Ca va te rendre idiot !"… De telles menaces ont longtemps contribué à la mauvaise réputation de la masturbation. Mais alors que le caractère inoffensif de l'onanisme est aujourd'hui démontré, voilà qu'une nouvelle étude scientifique lui attribue même des effets bénéfiques. Pratiqué fréquemment, il pourrait prévenir le cancer le plus répandu chez l'homme.
Jeux de mains…
La prostate intervient dans la production du sperme (production du liquide séminal, mélange avec les spermatozoïdes) avant que celui-ci ne passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation. Outre son rôle dans la reproduction, cette petite glande est l'objet de toutes les attentions puisqu'elles est à l'origine de plus de 40 000 nouveaux cancers et de 10 000 décès chaque année. Face à cette situation, différents scientifiques se sont intéressés aux relations entre cette maladie et les comportements sexuels. L'étude la plus récente est aussi la plus étonnante !
Entre 1994 et 1998, une équipe de chercheurs du Centre d'épidémiologie du Cancer de Melbourne (Australie) a demandé à 1 079 hommes atteints d'un cancer de la prostate diagnostiqués avant 70 ans de remplir un questionnaire sur leurs habitudes sexuelles. Leurs réponses ont ensuite été comparées à 1 259 hommes en bonne santé du même âge.
L'équipe conclut que plus les hommes éjaculent entre 20 et 40 ans, moins ils risquent de développer un cancer de la prostate. Et la prévention n'attend pas le nombre des années, puisque l'effet protecteur le plus visible concerne les jeunes hommes. Les hommes qui éjaculent plus de cinq fois par semaine durant la vingtaine d'années réduiraient d'un tiers leur risque de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie !
Préférez le solitaire au jeu de dames ?
Mais ces résultats risquent ainsi d'ébranler quelques certitudes. Dans cette étude, aucune association avec le nombre de partenaires sexuels n'a été mise en lumière. Pourtant, plusieurs travaux avaient évoqué une telle influence. En juin 2001, une étude américaine avait même mis à jour une relation directement proportionnelle. Les plus grands séducteurs plus de 30 partenaires) étaient plus souvent touchés par des formes agressives de ce cancer. Les auteurs avaient alors évoqué la possible responsabilité d'une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles. L'augmentation des cas de cancers chez des patients ayant rapportés un passé de blennorragie ou de syphilis accréditait cette piste.
Dans l'hebdomadaire scientifique New Scientist, les auteurs australiens estiment que leurs résultats ne sont pas en contradiction avec l'hypothèse infectieuse, bien au contraire. La différence entre les deux études repose sur l'activité sexuelle prise en compte. L'enquête américaine retient la quantité de rapports sexuels, alors que les chercheurs australiens prennent en compte le nombre d'éjaculations, avec ou sans partenaire. Le sexe en solo ne comporterait ainsi pas le même risque infectieux, comme le confirme l'un des auteurs Graham Giles : "Si nous avions pu isolé les éjaculations associées à des rapports sexuels, nous aurions certainement pu constater un effet protecteur encore plus important".
La prévention à portée de main
Mais quelles hypothèses peuvent accréditer ce pouvoir protecteur des pratiques solitaires ? Selon les auteurs, cette activité limiterait l'accumulation de liquide séminal. Certains composés de ce fluide constituant du sperme (potassium, zinc, fructose, acide citrique ainsi que du 3-methylcholanthrene pour les fumeurs) pourraient avoir des propriétés cancérigènes en cas de stagnation dans les canaux de la prostate. Cette hypothèse repose ainsi que un raisonnement assez simple, plus le flot dans ces "tuyaux" est important, moins les substances qu'ils contient peuvent s'y accrocher et endommager les cellules qui le constituent. Autre possibilité, l'éjaculation pourrait induire une maturation plus complète des cellules prostatiques, les rendant ainsi moins susceptibles de devenir cancéreuses. Mais pour le moment, il ne s'agit-là que de simples spéculations.
Et si demain, un bon régime alimentaire et l'exercice physique n'étaient plus les seuls conseils d'hygiéno-diététiques prodigués par votre médecin ? Rassurez-vous Messieurs, avant que votre médecin ne vous encourage à vous masturber régulièrement, les résultats de cette étude devront être confirmés.
Bibliographie
Quand les femmes se masturbent William Wolf Ed. Aquilion
Histoire d'une grande peur, la Masturbation Jean Stengers Anne Van Neck
Un plaisir maudi, enjeux de la masturbation Bertrand Ferrier
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