Dimanche 23 avril 7 23 /04 /Avr 18:54

 

 

 

 

 

 

  Généralités

Alfred Kinsey, premier chercheur, à avoir réalisé l'étude systématique du comportement sexuel humain au milieu du XXe siècle, en interrogeant de façon très directe les individus, a établi que près de 92 % des hommes et 62 % des femmes pratiquent ou ont pratiqué la masturbation. Kinsey observe que les femmes qui ont eu l'expérience de l'orgasme, en se masturbant, avant le mariage l'atteignent beaucoup plus fréquemment au cours de leurs relations sexuelles. Les orgasmes obtenus à l'aide de la masturbation constituent une forme d'apprentissage de l'orgasme coïtal.

Le rapport Simon réalisé en France en 1972 apporte des données différentes : 73 % des hommes ont déclaré avoir pratiqué la masturbation au cours de leur vie (dont 24 % au cours de la dernière année) contre seulement 19 % des femmes (dont 10 % au cours de la dernière année). Les femmes françaises se masturberaient-elle moins que les américaines ou sont-elles seulement plus réticentes à en parler ?

Vingt ans après l'enquête du Dr Simon, les femmes françaises sont deux fois plus nombreuses à déclarer cette pratique. Est-ce un effet de la libération sexuelle ? Les hommes qui consomment des magazines pornographiques sont trois fois plus nombreux que les autres à déclarer se masturber "souvent". En l'absence d'un partenaire réel, la pornographie apporte les stimulations nécessaires au plaisir.

La manipulation du clitoris est la façon la plus habituelle d'obtenir l'excitation sexuelle. Elle s'accompagne de caresses au niveau des seins, de la vulve et parfois de l'introduction de doigts ou d'objets dans le vagin. La femme frotte son clitoris avec un ou plusieurs doigts de manière plus ou moins rythmée et rapide. Elle utilise de la salive ou des lubrifications vaginales pour éviter une irritation car la muqueuse vulvaire n'a pas de sécrétions propres.

La contraction des muscles des cuisses et des fesses (jambes serrées) favorise pour certaines la montée de l'excitation sexuelle et même constitue pour d'autres l'essentiel de l'activité masturbatoire.

Les phénomènes de l'excitation sexuelle s'accomplissent : le clitoris augmente de volume, le vagin se lubrifie, la montée de l'excitation s'achève par l'orgasme, sensation de jouissance qui s'accompagne ou non de contractions involontaires du périnée.

Pour certaines femmes, le plaisir s'obtient par le frottement de la vulve sur un oreiller et des contractions des muscles du périnée et de l'anus ou encore par la stimulation du clitoris par un jet de douche.

Techniques de masturbation féminine

D'après le rapport de la célèbre sexologue américaine Shere Hite, qui, dans les années 1970, a effectué une enquête auprès des femmes sur tout le territoire des Etats-Unis, les femmes aiment généralement se donner du plaisir par la masturbation. Les techniques de masturbation les plus fréquentes recensées dans ce rapport sont les suivantes :

 

1 - La stimulation du clitoris
Dans la très grande majorité des cas (73 %), la femme excite manuellement la région clitoridienne et/ou vulvaire en étant couchée sur le dos.

Elles stimulent le clitoris et les petites lèvres par des mouvements rythmiques avec les doigts. Le clitoris étant la zone la plus sensible du sexe féminin, il est parfois si sensible que le contact direct peut être désagréable. Sur ce plan, la masturbation est idéale pour explorer cette zone et trouver le type de stimulation la plus agréable et la plus propice à déclencher un orgasme. Certaines femmes préfèrent un contact direct avec les doigts (lubrifiés ou non avec de la salive, les sécrétions vaginales, de l'huile...), d'autre préfèrent stimuler le pourtour du clitoris, d'autres enfin préfèrent resserrer les lèvres autour du clitoris ou le recouvrir de son capuchon afin de le stimuler par un contact indirect.

Témoignages : "Je m'excite toujours de la même façon : mon doigt caresse mon clitoris et parfois j'enfonce en même temps un autre doigt dans mon vagin. Je ne caresse que ma zone génitale" ; "Je me masturbe en massant latéralement mon clitoris, doucement d'abord, puis en augmentant l'intensité de la pression. Je me sers de l'index (une seule main)" ; "mes doigts caressent mon clitoris et, de ma main libre, je gratte, tire, pince le bout de mes seins. Je me caresse alternativement de haut en bas et en rond. Mes jambes sont tantôt jointes, tantôt écartées. Je trouve particulièrement excitant d'immobiliser ma main et de continuer la friction en remuant mon sexe contre mon doigt".

 

2 - L'utilisation d'objets

Certaines femmes se frottent à un objet doux (4 %). Par exemple, allongées sur le dos, elles utilisent un drap ou une couverture en lui imprimant un mouvement de va-et-vient. D'autre s'asseoit par terre et frottent leur sexe contre le pied d'une chaise.

Un certain nombre de femmes, aujourd'hui, se procurent des "sex toys" : certains sont la reproduction assez fidèle d'un sexe masculin (grand choix de couleur et de taille), d'autres vibrent (l'intensité des vibrations peut être très différente suivant les vibromasseurs). On en trouve en latex mais aussi d'autres dans des matières beaucoup plus douces, certains sont très discrets (ils peuvent, par exemple, avoir l'aspect d'un tube de rouge-à-lèvres). Certains peuvent simultanément masser les parois vaginales et stimuler le clitoris. D'autres encore, sont fait pour être utilisés à n'importe quel moment de la journée comme les boules de geishas, les stimulateurs de clitoris filo-commandés ou commandable à distance (plusieurs mètres de distance ! Le choix est vaste ! Le plus important, pour atteindre l'orgasme, étant la maîtrise du rythme.

Témoignages : "Je fais avec le drap une petite boule à peu près de la taille d'un poing (je me servais de la tête de mon pauvre ours en peluche, mais depuis que j'ai passé l'âge de dormir avec un ours, je me contente d'une poignée de drap). Je me couche sur le lit, la boule appuyée sur mon clitoris. Puis je remue les hanches avec un mouvement circulaire jusqu'à ce que je jouisse" ; "Je ne me masturbe pas vraiment, je me frotte à peine contre le drap, pas plus…" ; "Je me masturbe d'habitude sur le coin d'une chaise, je me frotte, les jambes serrées. J'ai découvert cette méthode par hasard quand j'avais 4 ans" ; "Je me frotte lentement contre mon lavabo, en appuyant très fort mon pubis, la fraîcheur de la céramique m'excite beaucoup".

3 - La pression des cuisses

Certaines femmes serrent leurs cuisses en cadence, de façon répétée (3 %), ou réalisent un frottement en ciseaux des cuisses l'une contre l'autre. 

 

 

 

 

 

 

   

D'abord, ouvrez largement puis resserrez les cuisses de manière rythmique pour faire monter le désir. Puis, stimulez la zone génitale en croisant les jambes et en exerçant une pression régulière et rythmique des cuisses. Il est possible d'exercer une pression supplémentaire suer la vulve avec le tranchant d'une ou deux mains jointes glissées entre les cuisses, comme si vous aviez froid. Certaines femmes parviennent ainsi à jouir en public... Simulez alors une quinte de toux au moment de l'orgasme !

Témoignages : "Je suis assise sur un fauteuil ou dans mon lit, et je me sers des muscles de la partie interne de mes cuisses. Je me concentre avec toute mon énergie sur la région de mon sexe" ; "Je frotte mes cuisses l'une contre l'autre, en général couchée, mais je le fais aussi en étant assise (au bureau, dans l'autobus, etc.). Le frottement exerce une pression délicate sur le clitoris".

4 - L'utilisation de l'eau
Vous pouvez aussi masser votre région génitale avec de l'eau (2 %). Le savonnage du corps et des parties génitales est une bonne entrée en matière, mais n'introduisez pas vos doigts dans votre vagin: le savon pourrait modifier le PH de votre flore vaginale, et vous pourriez même attraper une candidose, ou une cystite.

Vous pouvez vous allonger dans votre baignoire, jambes relevées de telle sorte que votre sexe se trouve juste au-dessous de l'eau qui s'écoule du robinet... Le jet de la paume de douche est souvent utilisé, en faisant varier le débit et la température de l'eau, la femme étant allongée sur le dos, accroupie ou simplement assise. Vous pouvez aussi dévisser la paume de douche (simple) pour obtenir un jet plus conséquent à la sortie du flexible.

Témoignages : "Je dirige le jet de la douche vers mon clitoris, les jambes très écartées" ; "Je suis couchée dans la baignoire et l'eau du robinet tombe sur mon pubis, mon clitoris et mon vagin. Plus l'eau est chaude, plus la pression est forte, et plus je jouis vite". " Je dévisse la paume de la douche pour que le jet sorte tout droit du tuyau. J'écarte mes petites lèvres pour exposer mon clitoris" ; "J'adore me masturber sous ma douche. J'en ai très souvent envie, c'est un moment privilégié de détente.. Je me savonne, me rince, je fais couler de l'eau chaude contre mon carrelage afin de pouvoir m'y adosser sans avoir froid et je mets la 3e position de mon pommeau de douche. Et là en général, au bout de très peu de temps, j'ai un orgasme incroyable. Et si j'attends un peu, je peux recommencer encore. Mesdames, achetez un pommeau de douche à 3 jets, effet garanti !" ;

5 - La pénétration vaginale
Peu de femmes effectuent systématiquement une pénétration vaginale (1, 5 %) et plus de la moitié commencent par stimuler manuellement leur clitoris.

Beaucoup de femmes utilisent des objets oblongs de la vie courante (manche de brosse, bougie, légume recouvert d'un préservatif pour protéger le vagin des germes néfastes, mais de plus en plus de femmes font la démarche de se procurer, en général par correspondance, des godemichés imitant le sexe de l'homme en érection.

Témoignages : "Je pose un doigt sur mon clitoris et de l'autre main je fais aller et venir le goulot d'un bouteille en plastique dans mon vagin" ; "Mon mari remue un godemiché dans mon vagin pendant que j'appuie un vibromasseur sur mon clitoris" ; "Le plus souvent je remue les doigts dans mon vagin, de temps en temps je les laisse immobiles, toujours enfoncés".

 6 - Combiner les caresses
Enfin, 11 % des femmes ayant répondu au questionnaire combinent plusieurs de ces techniques pour aboutir à l'orgasme.

Témoignages : "Je me masturbe de bien des façons. Sur le dos dans la baignoire, sur mon lit, sur un divan, sur le plancher et tout y passe… mes seins, mon ventre, mes cuisses, mes fesses, mon vagin et mon clitoris. J'adore rouler mon clitoris entre le pouce et l'index, un doigt dans le vagin et jouer avec mes seins et avec mes mamelons, que je trouve très beaux. En m'aimant ainsi je laisse vagabonder mon imagination. J'aime aussi varier mes caresses avec un vibromasseur". 

Autres techniques

7 - Contracter les muscles pubo-coccygiens

Provoquez une forte tension en contractant au rythme qui vous convient les muscles du vagin et du périnée, de préférence en simulant des mouvements de coït. Cette pratique pour être efficace demande une bonne musculation des muscles pubo-coccygiens.

8 - Le point G

Pénétrez complètement votre vagin avec deux doigts que vous fléchirez ou un objet recourbé (certains jouets sexuels, godes ou vibros, ont une forme adéquate), afin de stimuler votre point G par pressions répétée.

9 - La stimulation de la vulve

Frottez les grandes lèvres et toute la région génitale avec les doigts ou avec un objet (un tissu ou un jouet sexuel).  

10 - Pénétration avec les doigts

Faire pénétrer 4 doigts dans le vagin et faire des va-et-vient, la paume de la main venant rythmiquement tapoter le clitoris...

 

 

 

11 – Tapoter
Tapoter la vulve et plus particulièrement la région du clitoris avec les doigts « à plat » ou un objet souple…

 

 

 

 

Varier les plaisirs...

A - Changez de position

Position couchée sur le ventre
La femme peut aussi se coucher sur le ventre (5,5 %) et frotte sa vulve contre un oreiller, un traversin, un drap roulé en boule, une peluche ou encore contre leurs mains...

Témoignages : "Je suis couchée sur le ventre, les jambes légèrement écartées et je me sers des deux mains, la droite appuyée sur le clitoris, la gauche serrée contre elle pour augmenter la pression. En remuant le bassin de haut en bas, modérément vite, j'obtiens la friction que je désire sur la région de mon clitoris" ; "Je me masturbe sur le ventre, les jambes jointes en pressant mon clitoris avec l'index et le médius des deux mains, l'une sur l'autre. Parfois je me caresse les seins ou les fesses d'une main, ou je glisse mes doigts dans mon vagin" ; "Je débute par une caresse circulaire du clitoris et de temps en temps je frotte de haut en bas, le clitoris serré entre deux doigts. De la main droite je vérifie que mon vagin est bien mouillé et je me livre à un fantasme. Je continue de stimuler mon clitoris et je glisse deux doigts dans mon vagin" ; "Je maintiens sous moi le vibromasseur, plus ou moins fermement, en remuant mon corps sur lui".

A quatre-pattes


A quatre-patte, le haut du buste en appui sur le sol, pénétrez votre vagin à l’aide d’un godemiché et stimulez simultanément votre clitoris avec un vibromasseur. Imaginez que l’acteur sur lequel vous fantasmez se trouve derrière vous, à la place du gode et laissez-vous aller à la jouissance…

Debout, accroupie, assise sur une chaise…

Faites le debout, contre un mur, ou encore accroupie et laissez votre imagination s'exprimer !

 

B – Changez de lieu

Pourquoi ne pas essayer dans toutes les pièces de la maison (salle de bain, salon, ...) ? Des lieux moins intimes voire des lieux publics? Non, il ne s'agit pas de jouer les exhibitionnistes, mais simplement de rendre le jeu plus excitant. Vous pouvez très bien le faire au travail, dans les toilettes publiques, à une soirée, ou même dans le train ou l'avion (n'oubliez pas dans ce cas la couverture!).


C – Diversifier les situations

En vous regardant dans un miroir: vous pourrez voir à quoi vous ressemblez quand vous êtes excitée, et quand vous atteignez l'orgasme!  Pensez aussi à stimuler d'autres parties de votre corps. Vous masser les seins, les bras, et même tout le corps avec une huile ou une crème hydratante peut constituer une bonne entrée en matière. Vous caresser les seins, les mamelons et le ventre quand vous êtes au bord de l'orgasme peut intensifier le plaisir. 
 

Astuces

Quand vous sentez que vous allez bientôt atteindre l’orgasme, pressez vos talons l'un contre l'autre pour augmenter la pression dans le bassin. Vous pouvez aussi contracter puis relâcher les muscles du bassin et des fesses. Vous pouvez aussi faire des exercices de "Kegel" en contractant rythmiquement le muscle vaginal qui vous empêche d'uriner.

Gesticulations et gémissements accompagnent ou même permettent d'atteindre plus facilement l'orgasme chez certaines femmes, tandis que d'autres restent parfaitement calmes et muettes.
Les fantasmes jouent bien sûr un rôle important: revivez une scène torride avec votre partenaire, ou si cela ne vous excite pas assez, imaginez ce que vous aimeriez faire avec quelqu'un d'autre!
Vous pouvez atteindre l'orgasme en quelques minutes mais cela peut parfois prendre un quart d'heure: tout dépend de votre humeur, de votre état physique (fatigue, stress), et de votre excitation.
 
Mieux vaut poursuivre la stimulation pendant l'orgasme (il aura toutes les chances d'être plus intense) et même après : laissez votre sexe reprendre ses esprits pendant un court instant, disons de 15 à 45 seconde, tout continuant à le caresser mais avec de simples frôlements, soyez attentive au moment où sa sensibilité est légèrement redescendue et permet de nouveau des caresses « appuyées » et lancez-vous à nouveau dans votre quête du plaisir ! Vous pourrez ainsi obtenir des orgasmes à répétition.

Jeux pour pimenter vos masturbations

1 - Introduire un bas (bien propre) dans son vagin et le retirer très lentement.

2 - Allez vous allonger nue, dans votre jardin, à l'écoute des bruits du monde extérieur, et caressez-vous.

3 - Effectuez des frottements en va-et-vient sur votre sexe avec votre culotte.

4 - A la mer, alors que la plage est déserte, asseyez-vous nue, face à la mer, et laissez les vagues lécher votre sexe...

5 - Pendant une promenade en pleine nature, en un lieu que vous aurez choisi, abaissez votre pantalon et caressez-vous frénétiquement ... ou pas.

6 - Au cours d'une promenade en solitaire dans un bois, retirer votre pantalon ou votre jupe, accroupissez-vous pour soulager votre envie... d'uriner... puis de jouir !

7 - Téléphonez à votre bien aimé, à une ami ou un ami, et pendant que vous parlez de choses et d'autres, masturbez-vous jusqu'à l'orgasme...

 

8 – Se munir de 2 bouillottes que l’on remplit d’eau chaude à moitié… Les poser sur les seins, la vulve… Sur mettre à plat ventre sur les bouillottes et s’y frotter voluptueusement…

 

Par Tantrika - Publié dans : masturbationart
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Dimanche 23 avril 7 23 /04 /Avr 18:51

Des synonymes de "masturbation"

Agacer le sous-préfet, avoir de l'amour-propre, boire seul, brûler un cierge, cirer le braquemart, crier vive l'empereur, dessiner des cartes de France, éplucher des lentilles, épouser la veuve Poignet, étrangler le borgne, être un auto sexuel, faire cracher le cyclope, faire gonfler l'andouille, faire la gimblette, faire le cas, faire pleurer Popaul, faire un récital de joyeuses, faire suer le poireau, faire zague, frétiller le goujon, jouer du cordon de St François, lustrer le chibre, jouer un solo de bitoune, manuèliser l'os à moëlle, patiner le zob à l'ancienne, pratiquer l'onanisme, s'astiquer le grand chauve, s'ébouriffer le dindon, s'encaustiquer le paf, s'éponger le bigorneau, se balancer la colonne, se branler, se chatouiller le perroquet, se cerner les yeux, se coller une douce, se contenter le mahomet, se consoler la babasse, se dire un compliment, se doigter, se donner une saragosse, s'élaguer le bambou, s'essorer le noeud, se faire couiner le berlingot, se finir la nouille, se fourbir le gourdin, se fringuer le voltigeur, se galipoter les génitoires, se goder la chaglatte, se maroufler le polduk, se masser la veine bleue, se moucher le mirliton, se palper le frifri, se palucher, se pignoler, se pogner, se polir le chinois, se polluer le dard, se régaler la moniche, se sèguer, se servir de sa main, se soulager dans les rideaux, se suffire à soi-même, se taquiner la moule, se tirer l'élastique, se toucher, se travailler, secouer le poireau, sonner le bouton, taquiner le barbu, taquiner le hanneton.

Par Tantrika - Publié dans : masturbationart
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 14:58

Techniques pour faire monter l'excitation... ou pour jouir

Avant de passer aux caresses qui déclencheront l'orgasme, prenez le temps de faire monter l'excitation, varier les caresses, les positions et goûtez ainsi à une infinité de sensations...

Apprenez à faire monter le plaisir juste avant le point de non-retour, laissez  redescendre puis faites monter à nouveau... et procurez-vous ainsi de multiples vagues de plaisir jusqu'à ce que vous décidiez que le moment est venu pour l'explosion finale !

Frôlements
Caressez votre sexe, mais aussi votre scrotum, votre anus, vos cuisses, vos fesses, votre ventre, vos mamelons, vos aisselles, votre cou par de douces caresses, des frôlements...

La couronne
Au lieu de saisir le sexe avec la main, vous tenez le gland avec seulement trois ou quatre doigts, l'extrémité des doigts étant située au niveau de la couronne. Vous pouvez alors, chatouiller la zone à proximité de la couronne dont le frein, effectuer des mouvements de pompage du gland en faisant des tractions répétées du gland...

 

 

Pression du gland
A certains moments, au cours des caresses, certains aiment exercer des pressions sur le gland, le maltraiter quelque peu, en somme …

L'anus titillé
Chatouiller l'anus du bout des doigts tout en caressant la verge. Il n'y a pas que les homosexuels qui apprécient les caresses anales...

 

Le doigt fouineur
Alors que la verge n'est pas encore en érection,  stimuler le gland  en insérant sous le prépuce un doigt préalablement lubrifié...

Décalotter…
A certains moments, faire une pause et décalotter le gland en tirant assez fort sur le prépuce, et rester ainsi quelques secondes… Attention tout de même à ne pas tirer trop fort… risque de rupture du frein !


 

 

Techniques pour jouir à coup sûr

Le poing
Avec une main vous enveloppez vos doigts sur la verge et vous faites des mouvements de va et vient. Le poing peut enserrer la verge au niveau de la hampe ou au niveau de la couronne (en générale les hommes préfèrent au niveau de la couronne). La main peut presser plus ou moins fermement et les mouvements peuvent être plus ou moins rapides.

 

 A deux mains
Une des mains enserre la verge  au niveau de la hampe tandis que l'autre mains en stimule l'extrémité (gland, frein, couronne) en jouant  ou non avec le prépuce.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le poing et la paume
Une des mains enserre la verge au niveau du gland (le poing forme donc un trou), l'autre main est placée au dessus de la première pour fermer le trou. Lorsque vous faites les mouvements, l'extrémité du pénis vient "heurter" la paume de la main ce que certains trouvent très agréable.

La technique des cinq doigts
Saisir son sexe avec cinq doigts d'une même main : le pouce est entre le ventre et le sexe, les quatre autre doigts de l'autre cote du sexe. Puis effectuer des mouvements de va et vient, le contact se faisant avec la dernière phalange des doigts. 

 

 

 

 

La technique des 4 doigts
Sans utilisation du pouce, les quatre autres doigts glissent d’avant en arrière sur la face antérieure du phallus. Le contact est doux et les sensations voluptueuses…

 

La technique des trois doigts

C'est souvent ainsi que se masturbent les jeunes adolescents qui découvrent le plaisir solitaire,  car leur sexe est encore un peu petit, ce qui rend impossible la technique du poing.
La main saisit le sexe avec trois doigts comme si elle tenait un stylo plume, et effectue des mouvements de va-et-vient.

 

 

La technique du revers

Cette technique est assez similaire à la technique du poing, sauf que la main est placée "à l'envers", le pouce vers le pubis...

 

 

 

Le vagin à une ou deux mains
Saisissez votre sexe à une ou deux mains que vous aurez pris soin de lubrifier pour de plus douces sensations, allongez-vous sur le ventre et effectuez des mouvements de va-et-vient comme lors d'un rapport avec une (ou un ) partenaire. C'est une sensation complètement différente de bouger votre bassin plutôt que votre main.

Position possible de la main lubrifiée

Si vous optez pour la technique à une main, l'autre main peut aller stimuler l'anus par l'arrière ou aller chatouiller les testicules au rythme des va-et-vient, voir saisir vos testicules que vous tirerez vers l'arrière ... !". Cette technique peut bien entendu se faire debout, allongé sur le côté...

Une variante consiste à former un tube avec les mains : la main droite paume vers le haut avec les doigts orientés vers la gauche, la main gauche au-dessus, paume vers le bas avec les doigts orientés vers la droite.

Le vagin sans fin n°1
Une technique ou la lubrification est indispensable. Vous saisissez la verge avec une main à sa base et vous remontez vers le gland. Lorsque la main arrive vers l'extrémité, vous placez l'autre main en dessous et vous faites de même. Vous continuez ainsi de suite dans un mouvement continu.

Le vagin sans fin n°2
C'est un peu l'inverse de la technique précédente. La lubrification est également indispensable. Vous enserrez la verge d'une main au niveau du gland le plus au bout possible puis vous faites glissez vers la base du pénis. Lorsque la main arrive vers la base, vous placez l'autre main en dessus et vous faites de même. Et ainsi de suite dans un mouvement continu.

Le pinceau
Saisissez votre sexe d’une main et frotter en l’extrémité (gland, couronne, frein…)  au creux de la paume de votre autre main que vous aurez préalablement lubrifiée.

La soie
Couchez-vous sur un lit. Munissez-vous d’un tissu doux (voire de plusieurs tissus aux textures différentes : soie, nylon, coton… ), recouvrez-en votre pénis et  caressez-vous avec le tissu. N’utilisez pas de lubrifiant, au contraire ! Grâce au tissu, le gland et l’intérieur du prépuce vont s’assécher faisant naître de nouvelles sensations que vous prendrez le temps de savourer… Vous pouvez utiliser une couverture, une peluche, une chaussette, la petite culotte de votre amie etc.

L’aigle autour du pic
Avec une main, faîtes le mouvement classique de va-et-vient le long du phallus, mais alternez avec des cercles autour du gland décalotté, cercles réalisés avec un doigt de l'autre main.

Douce peau…
Frotter votre sexe contre votre ventre, contre votre cuisse, contre votre bras, contre votre pied… les sensations sont inhabituelles…

La prise du singe
Cette technique est intéressante si vous aimez vous masser le scrotum d'une main pendant que vous vous masturbez de l'autre. Si vous êtes droitier, au lieu de tenir votre scrotum par la gauche, croisez vos poignets (poignet gauche sur le dessus) afin d'attraper votre scrotum par la droite. Si vous n'avez encore jamais fait cela auparavant, il vous semblera que quelqu'un vous caresse le scrotum.

 

Les baguettes chinoises
Avec votre main dominante pour la masturbation, votre sexe vers le haut, « pincez-le » entre l’index et le majeur, le majeur placé sur la face supérieure du sexe soit du côté du ventre, et effectuez rapidement des mouvements de haut en bas.

Fellation simulée
Pour simuler la sensation des lèvres glissant sur votre gland : lubrifiez votre verge et tenez la d'une main. Placez votre main dominante sous votre sexe, paume vers le haut, doigts pointant vers l’avant et placez votre gland dans l'interstice entre l’index et le majeur, les doigts devant être relâchés, souples. Maintenant, faîtes glisser votre main dominante vers la base du pénis puis faîtes-la remonter vers le gland. Pendant que vous faites cela, effectuer une pression sur le sexe avec l’autre main pour accentuer les sensations.

Etirement des testicules
Caressez votre sexe avec la technique qui vous convient tout en étirant vos testicules, par devant ou par derrière. Juste avant l'éjaculation, les testicules ont tendance à remonter. D'après la tradition chinoise, tirer les testicules vers le bas aiderait, à ce moment là, à retarder l'éjaculation.

 

 

Avec pénétration anale
Doigt : Se masturber en faisant pénétrer l'anus avec un ou plusieurs doigts.


Godemiché
En position accroupie, effectuer des va-et-vient sur un godemiché à ventouse et caressez votre verge avec la technique de votre choix.

 

 

 

 L’excitation du frein
En alternance : caresser le pénis plusieurs fois de haut en bas, puis s’arrêter et stimuler la zone du frein avec l’index.

Savonnage
Pendant la toilette, utiliser beaucoup de savons et caresser le pénis sur toute sa longueur… Faîtes attention à ce qu’il n’y ait pas de savon à pénétrer par le méat urinaire, sinon ça va piquer !

Se masturber avec un préservatif
Un moyen de varier les sensations… et pour les ados, d’expérimenter la pose du préservatif.

 

 

 

 

 Les pieds
Suivant la souplesse dont on peut faire preuve, se masturber avec ses pieds.

 

 

 

 A travers les vêtements
Qui ne s’est jamais caressé au travers de ses vêtements… faisant rouler le gland à l'intérieur du prépuce par simple pressions des doigts.

    

Contre un objet
Plaquer un objet oblong contre la face antérieure de la verge, et effectuer des mouvements de va-et-vient …

Roule prépuce !
Faire rouler le gland sous le prépuce. Douceur garantie !

   

 

 

 

La paume
Saisir le pénis de telle sorte que la paume se trouve sur la face antérieure, et faire des mouvements de va-et-vient.

 

 

 

 Tire prépuce !
Tirer sur le prépuce, le faire rouler entre les doigts… de préférence dans la zone du frein !

                  

Timide…
Certains parviennent à jouir en bloquant leur sexe entre leurs cuisses qu’ils bougent en effectuant des mouvement en ciseaux (frottement des cuisses l’une contre l’autre)… Difficile !

Le matelas s’en souvient…
Allongé nu sur le lit en position ventrale, la verge contre le ventre, se frotter contre les draps.

 

 

 

 

 

 Jeux pour pimenter vos masturbations

 L’essuie-glaces
Assis sur les toilettes, saisir la verge d’une main, et la frotter contre la cuvette des WC par des mouvements de latéraux… puis nettoyez le sol !

  

 

 

 

 Jeu SM
S’amuser à ligoter la verge avec une cordelette, puis stimuler les zones les plus sensibles jusqu’à la jouissance finale !

 

Masturbateur
Utiliser un masturbateur : aspiration de la verge par vide d’air,  puis va-et-vient… Certains vibrent.

 

 

 

 

 

 

La douche !
Placer la paume de douche entre les cuisses, à l’arrière, et stimuler la face antérieure de la verge. Varier la force du jet, la température de l’eau, les mouvements du jet… l’orgasme n’est pas long à venir !

A l’étroit…
Enserrer la verge en utilisant un anneau vendu en sex shop… ou par exemple, un rouleau en carton de papier toilette ! Cela aidera à maintenir la pression, et caresser la partie émergeante du sexe.

Des gants
Utiliser des gants en latex, en caoutchouc, en laine, en cuir… pour varier les plaisirs.

 

En pleine nature...
Aller se ballader dans un bois, s'y enfoncer assez profondément pour ne pas être dérangé, puis se dévêtir et jouir pleinement des beautés de la nature...

Le moment de l’éjaculation

Le moment de l’éjaculation doit être particulièrement soigné. Soit le fantasme est suffisamment puissant pour provoquer un orgasme mémorable, soit vous devez créer une situation très excitante pour provoquer une forte jouissance. Trouver des situations originales pour le moment de l’éjaculation renforce souvent la qualité de l’orgasme. Par exemple :

 

 

 

 

Ejaculer sur les chaussure ou un vêtement de votre petit(e) ami(e)...

Ejaculez dans votre main puis avant que votre jouissance ne soit achevée, utilisez votre sperme comme lubrifiant naturel...

Terminer la masturbation sous le jet du robinet de la baignoire...

S'isoler dans des toilettes publiques, se masturber, éjaculer dans son slip, se reculotter, et resortir, la verge "beignant" dans le sperme...

Ejaculer sur un miroir...

Terminer sa masturbation assis, et jouir sur ses pieds...

Frotter votre sexe sur un objet quelconque de la maison... et éjaculer dessus.

 

Si vous êtes peintre, faites comme Le Titien, incorporez votre sperme à la peinture, et offrez vos oeuvre ainsi secrètement personnalisées à vos amie(s)...

Ejaculer dans un préservatif, et si vous vous sentez une âme de spermivore, délectez-vous de votre semence...

Par Tantrika - Publié dans : masturbationart
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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 13:37

 

 

 

 

 

   

Le terme « masturbation » désigne la stimulation de ses propres organes génitaux dans le but de provoquer une montée de l'excitation sexuelle puis l'orgasme.

La masturbation demeure aujourd'hui encore un sujet tabou, dont on parle peu, que ce soit au sein de son couple ou lors de confidences entre ami(e)s. Le poids des convenances, des traditions, et de la religion en particulier, ont transformé l’auto-érotisme en une pratique honteuse. Pourtant, la découverte de la sexualité, le plus souvent, passe d’abord par la masturbation. C'est une façon naturelle de s'apprendre et d'accéder ensuite à une vie sexuelle épanouie avec l'autre.

Très peu de femmes acceptent de parler de leurs pratiques solitaires. « Je raconterais plus facilement comment je fais l’amour que comment je me caresse. » Certaines même la nient : « Je n’en ai pas besoin, j’ai ce qu’il me faut à la maison ! » Malgré tout ce qui a pu être dit de positif sur la masturbation, le tabou demeure…

Vingt siècles de culture judéo-chrétienne n’y sont certainement pas étrangers. En 2005, le père Marciano Vidal, un réformiste espagnol, a publié le résultat de trois années d'études sur la masturbation, indiquant qu'il n'avait pas trouvé de preuves que la masturbation était immorale. Le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi au Vatican, a réfuté la plupart des analyses du père Vidal. Il a affirmé que la masturbation était mauvaise, et a demandé aux catholiques de ne pas succomber à cette pratique.

Si, pour les hommes, le tabou repose sur le "gaspillage" de leur précieuse semence, l’interdit relève davantage, pour les femmes, du refoulement : « Bien que critiquée, la masturbation des hommes est admise en cas d’urgence, de pulsions irrésistibles, explique Serge Tisseron. L’admettre pour les femmes, ce serait accepter qu’elles aussi ont des pulsions sexuelles irrésistibles, ce que les hommes refusent, tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas répondre à ces pulsions s’ils ne bandent pas. La peur de ne pas “assurer” face à une femme désirante sous-tend toute la morale sexuelle édictée par les hommes. Imaginer qu’elles peuvent satisfaire sans eux leurs désirs est extrêmement douloureux. D’où le tabou posé sur la masturbation féminine. »

Au XIXe siècle et au début du XXe, le corps médical se déchaîna contre cette pratique, responsable, selon lui, de surdité précoce, de vertiges, voire d’arriération mentale chez les hommes, ou conduisant à l’hystérie chez les femmes. Une hystérie que l’on soignait par l’emprisonnement avec camisole de force, l’excision chirurgicale ou la cautérisation du clitoris au nitrate d’argent, méthode préconisée en 1886 par l’Académie de médecine elle-même. Aujourd’hui, le discours s’est quelque peu adouci, mais dans les esprits, la masturbation reste le signe « d’un manque affectif ou, du moins, d’un manque de satisfactions sexuelles plus normales ».
Pourtant, depuis longtemps, la preuve est faite que la masturbation ne peut être tenue pour responsable de troubles physiques ou mentaux. Répétons-le haut et fort : la masturbation ne rend ni sourd, ni aveugle. Elle n'entraîne ni stérilité, ni cancer, ni maladie mentale.

La négation du clitoris

La masturbation féminine se conclut majoritairement par une jouissance clitoridienne, sans pénétration vaginale. Pour l’homme, c’est une atteinte à la dignité de son pénétrant phallus. D’où l’idée de s’attaquer au clitoris. En Occident, passée la période barbare des excisions chirurgicales, on pratique une excision mentale. Les livres de sexologie – exceptés ceux écrits par les féministes – décrivent le plaisir clitoridien comme immature lorsqu’il est exclusif, ou comme simple préliminaire à la pénétration.  Convaincues de cela, nombre de femmes consultent : « Docteur, je suis clitoridienne, est-ce normal ? »  Les vibromasseurs, eux-mêmes, ont majoritairement la forme d’un phallus, comme s’il fallait associer plaisir et membre viril.

 

 

 

Dans de nombreux pays, sous l’influence de l’islam et des cultes animistes, les mutilations sexuelles – excision, infibulation – suppriment à jamais le plaisir clitoridien et s’avèrent parfois mortelles. Les femmes, conditionnées à croire qu’elles ne sont vraiment femmes qu’une fois excisées, font à leur tour exciser leurs filles. Longtemps, ces pratiques ont été considérées par les Occidentaux comme des « coutumes culturelles » impossibles à contester. Depuis peu, les tribunaux français les qualifient d’actes mutilateurs et condamnent à ce titre les coupables.

Un rendez-vous avec soi-même

La masturbation est la forme de sexualité la plus spontanée et la plus simple à pratiquer. Elle permet de découvrir son corps et joue un rôle essentiel de substitution ou de complément. Mais elle peut aussi s'enrichir de tout l'imaginaire et être une activité érotique à part entière.

À côté de la fonction d'apprentissage, la masturbation a un rôle très important dans la vie humaine. Les femmes comme les hommes y ont recours pour se détendre : "Quand on peut trouver son plaisir, on se sent détendu et calmé jusqu'au prochain désir de jouissance". La sexualité est d'abord un rapport avec soi-même, une épreuve de vérité où l'on va devoir vivre des choses inconnues, dans des situations où l'on ressentira obligatoirement de l'appréhension, parfois même de l'inquiétude.

Masturbation et apprivoisement

La masturbation a pour fonction de permettre d'apprivoiser ce dont on est capable dans l'abandon au plaisir, dans l'enrichissement de ses sensations et de ses émotions, ainsi que dans l'épanouissement de son imaginaire. Il est extrêmement équilibrant de découvrir et d'exploiter ses propres possibilités de plaisir. Pendant l'adolescence, la masturbation sert à donner au plaisir physique un sens et une place dans sa vie. À tous les âges, la masturbation a une fonction de compensation pour remplacer les autres jeux sexuels quand ils sont momentanément ou durablement impossibles. Chez les animaux, la masturbation semble aussi jouer ce rôle, et être utilisée dans un but d'apaisement : les guenons s'introduisent un doigt ou des objets, les singes se servent de leurs mains, les éléphants de leur trompe, les cerfs de leurs bois, les chiens et les chats de leur langue, les taureaux se frottent contre les arbres…

 

Masturbation et liberté du jeu

Chez les humains, en plus, la masturbation apaise l'angoisse et le stress, car le plaisir a un rôle fondamental dans l'équilibre psychique. La masturbation a aussi un rôle ludique, d'évasion, sans danger pour soi ou pour les autres : en libérant sa vie fantasmatique, en jouant avec les images érotiques, en s'évadant dans un monde irréel, l'être humain se rééquilibre, se libère, se crée son jardin secret dans lequel il y reprend des forces, où il nourrir sa vitalité, afin de tenir le coup dans une société écrasante, épuisante, où les perspectives offertes sont souvent médiocres et vides, où il est submergé de relations sociales sans plaisir, insatisfaisantes, anonymes. Parfois la masturbation n'a pas un rôle de remplacement : la sexualité dans le couple est bonne, mais l'un ou l'autre peut estimer qu'il lui manque un autre type de sexualité, où l'on n'a pas à faire attention à quelqu'un d'autre, où l'on se laisse aller à son propre rythme, en suivant les vagabondages de sa propre imagination.

 

Masturbation et équilibre sexuel

Dans un couple, l'un ou l'autre, femme ou homme, peut aussi avoir envie d'un rythme plus élevé d'orgasmes : la masturbation est le moyen le plus simple de vivre son désir et de dissiper la frustration. D'autant que cette masturbation peut aussi se demander à l'autre, faire partie du jeu à deux : réduire la sexualité humaine à la pénétration vaginale revient à négliger la richesse et la variété des comportements susceptibles de procurer une jouissance dans l'espèce humaine. La masturbation offre au couple une possibilité de sensations différentes, à la femme pour qui cette façon d'atteindre l'orgasme peut apporter un plaisir d'un autre genre ; à l'homme, à qui la masturbation procure souvent une intensité d'excitation que ne permettent ni la douceur d'un vagin ni l'obligation de se retenir un certain temps.

 

Masturbation et culpabilité

Certains se sentent coupables de recourir à la masturbation, comme s'ils volaient quelque chose à l'autre : si d'être satisfait de sa masturbation conduit à refuser la sexualité avec le conjoint, bien sûr il y a un problème. Mais, dans un couple, tous nos plaisirs n'ont pas à être strictement partagés : faisons-nous tout à deux, les magasins, le sport, la musique, la lecture… ? Si la masturbation n'est pas une fuite, mais une recherche d'équilibre, alors on sera bien dans sa peau, et l'on pourra vivre sans tension sa sexualité avec l'autre. Tandis que la frustration d'une sexualité insuffisante fera prendre l'autre en grippe, lui en vouloir et même se détourner de la sexualité avec lui.

 

Un choix personnel

En somme, il existe une multitude de façons de vivre sa sexualité. La masturbation en est une : exclusive ou conjointe à d'autres, constante ou épisodique, solitaire ou partagée, elle colore la vie de l'un, est absente de la vie d'un autre, resurgit dans celle d'un troisième… mais garde sa qualité fondamentale d'être toujours accessible sans jamais être imposée, à prendre ou à laisser selon son gré et sa fantaisie.

 

Le nouveau rapport Hite montre que, pour les femmes, la masturbation est le meilleur moyen d’atteindre l’orgasme, et elle en concernerait 85 %. La pénétration par l’homme, elle, ne marche qu’une fois sur trois…  85 % de succès contre 33 %, n’est-ce pas suffisant pour la conseiller à toutes les femmes anorgasmiques ?  Pour aimer, mieux vaut s’aimer soi-même, faute de quoi la relation risque de devenir une dépendance, une quête de réassurance, et non un échange. C’est ce que tente de faire comprendre Gérard Leleu, fort d’une trentaine d’années d’expérience clinique : « Il existe un lien évident entre la méconnaissance des femmes de leur corps et leur incapacité à jouir. Du coup, incapables de guider leur partenaire, elles en attendent passivement tout… et le rendent responsable quand le plaisir n’est pas au rendez-vous. Je leur conseille donc de se caresser seules, pour se découvrir tranquillement, puis de montrer à leur partenaire ce qu’elles aiment, en lui guidant la main. Pour les déculpabiliser, je leur explique que Dieu – ou la nature si elles ne sont pas croyantes – ne crée rien au hasard. Il n’aurait pas fabriqué le clitoris s’il ne souhaitait pas que l’on s’en serve. Je leur explique aussi qu’il est bon qu’elles explorent l’ensemble de leur corps, pour ne pas se limiter à la jouissance clitoridienne faute d’avoir osé se pénétrer avec les doigts. »

Les enfants et la masturbation

 

Aucune caresse n’est honteuse

 

Jusqu’à l’âge de 5-6 ans, tous les enfants explorent leur corps de la tête aux orteils, en passant par le sexe, avec le plaisir d’expérimenter toutes sortes de sensations. C’est le moment de leur donner les repères qu’ils intégreront pour la vie : le plaisir est une bonne chose et leur corps est à eux. Ce qui implique de ne pas s’offusquer, de ne pas gronder l’enfant qui se touche, et, surtout, de lui expliquer que personne, ni un adulte ni même un copain ou une copine, n’a le droit de toucher son corps s’il (ou elle) n’en a pas envie. La difficulté est de faire comprendre qu’aucune caresse n’est honteuse, sauf si elle est imposée.

Il faut également faire passer le message que la pudeur et l’intimité sont indispensables. Pas question de laisser l’enfant se caresser devant tout le monde, pas plus qu’il n’a à apporter son pot au milieu du salon. « Les adultes ne respectent pas suffisamment l’intimité de l’enfant, s’insurge Frédérique Gruyer, psychosexologue. Ils rentrent dans la salle de bains sans frapper, font des commentaires égrillards sur la poitrine naissante d’une fillette… Ce sont des agressions apparemment anodines, mais tout ce qui est grivois contribue à perpétuer l’idée que la sexualité est “honteuse”. »

 

Différences entre garçons et filles

 

L'enquête réalisée en 1997 auprès des jeunes de 15 à 18 ans par Lagrange et Lhomond montre que 93 % des garçons et 45 % des filles de cette tranche d'âge se sont déjà masturbés. Au delà de l'écart statistique entre les deux sexes, cette enquête met en évidence une autre différence. Pour les garçons, la pratique de la masturbation précède les premiers flirts et les premiers rapports sexuels, alors que les filles commenceraient à pratiquer la masturbation après avoir connu un premier flirt ou un premier rapport sexuel. Les garçons fonctionneraient aux fantasmes alors que pour les filles, ce sont les souvenirs des expériences réelles qui remplissent ce rôle.

 

 

 

 

 

 

 

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Mercredi 19 avril 3 19 /04 /Avr 13:15

10 bonnes raisons de se masturber

1.La masturbation permet d'explorer notre corps et de découvrir les sensations, les gestes, les caresses qui nous excitent le plus. Nous connaissons le mieux nos besoins sexuels et la manière de les satisfaire. Ces connaissances pourront évidemment être partagées avec notre partenaire.

2.La masturbation est un véritable soulagement: physique et émotionnel. Elle libère les tensions nées des impulsions sexuelles, et aide à dormir. Plus besoin de somnifère !

3.Elle nous rend plus lucide en nous apprenant à séparer l'amour du sexe. Ce n'est pas parce qu'on atteint l'orgasme qu'on est amoureux !

4.Si vous êtes seul(e), vous craquerez peut-être encore sur la tablette de chocolat, mais en vous masturbant régulièrement, vous ne vous arracherez pas les cheveux, et vous ne vous coucherez (probablement) plus avec n'importe qui.

5.C'est l'occasion de vous concentrer sur votre propre plaisir, sans avoir besoin de vous préoccuper de celui de votre partenaire.

6.La masturbation permet de combattre les effets de certains dysfonctionnements sexuels: l'anorgasmie chez la femme, et l'éjaculation précoce chez l'homme. Après une période d'abstinence, il vaut mieux que l'homme se masturbe au moins une heure avant le rapport sexuel, cela l'aidera à retarder l'éjaculation.

7. Plus vous vous masturbez, plus vous pourrez avoir d'orgasmes, avec ou sans votre partenaire. Les femmes qui ont pris l'habitude de se masturber jusqu'à l'orgasme ont plus de chances de parvenir à l'orgasme plus tard, avec leur partenaire.

8.C'est bon pour la santé: l'orgasme augmente la circulation sanguine, combat les effets du stress, et rend la peau éclatante. Pour les femmes, cela renforce et en même temps assouplit les muscles nécessaires pendant l'amour.

9.Le rapport Kinsey l'a prouvé: les gens qui se masturbent de bonne heure ont un vie sexuelle plus remplie, plus active, et pendant plus longtemps.

10.Il n'y a pas de mal à se faire du bien!

La masturbation prévient le cancer de la prostate

Dangereuse ! Immorale ! La masturbation a longtemps été considérée comme la mère de tous les vices. Mais voilà une étude qui pourrait définitivement tordre le cou à ce mythe. Des pratiques solitaires fréquentes préviendraient le cancer de la prostate, responsable de 10 000 décès chaque année.

"Tu vas devenir sourd !", "Ca va te rendre idiot !"… De telles menaces ont longtemps contribué à la mauvaise réputation de la masturbation. Mais alors que le caractère inoffensif de l'onanisme est aujourd'hui démontré, voilà qu'une nouvelle étude scientifique lui attribue même des effets bénéfiques. Pratiqué fréquemment, il pourrait prévenir le cancer le plus répandu chez l'homme.

Jeux de mains…

La prostate intervient dans la production du sperme (production du liquide séminal, mélange avec les spermatozoïdes) avant que celui-ci ne passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation. Outre son rôle dans la reproduction, cette petite glande est l'objet de toutes les attentions puisqu'elles est à l'origine de plus de 40 000 nouveaux cancers et de 10 000 décès chaque année. Face à cette situation, différents scientifiques se sont intéressés aux relations entre cette maladie et les comportements sexuels. L'étude la plus récente est aussi la plus étonnante !

Entre 1994 et 1998, une équipe de chercheurs du Centre d'épidémiologie du Cancer de Melbourne (Australie) a demandé à 1 079 hommes atteints d'un cancer de la prostate diagnostiqués avant 70 ans de remplir un questionnaire sur leurs habitudes sexuelles. Leurs réponses ont ensuite été comparées à 1 259 hommes en bonne santé du même âge.

L'équipe conclut que plus les hommes éjaculent entre 20 et 40 ans, moins ils risquent de développer un cancer de la prostate. Et la prévention n'attend pas le nombre des années, puisque l'effet protecteur le plus visible concerne les jeunes hommes. Les hommes qui éjaculent plus de cinq fois par semaine durant la vingtaine d'années réduiraient d'un tiers leur risque de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie !

Préférez le solitaire au jeu de dames ?

Mais ces résultats risquent ainsi d'ébranler quelques certitudes. Dans cette étude, aucune association avec le nombre de partenaires sexuels n'a été mise en lumière. Pourtant, plusieurs travaux avaient évoqué une telle influence. En juin 2001, une étude américaine avait même mis à jour une relation directement proportionnelle. Les plus grands séducteurs plus de 30 partenaires) étaient plus souvent touchés par des formes agressives de ce cancer. Les auteurs avaient alors évoqué la possible responsabilité d'une ou plusieurs infections sexuellement transmissibles. L'augmentation des cas de cancers chez des patients ayant rapportés un passé de blennorragie ou de syphilis accréditait cette piste.

Dans l'hebdomadaire scientifique New Scientist, les auteurs australiens estiment que leurs résultats ne sont pas en contradiction avec l'hypothèse infectieuse, bien au contraire. La différence entre les deux études repose sur l'activité sexuelle prise en compte. L'enquête américaine retient la quantité de rapports sexuels, alors que les chercheurs australiens prennent en compte le nombre d'éjaculations, avec ou sans partenaire. Le sexe en solo ne comporterait ainsi pas le même risque infectieux, comme le confirme l'un des auteurs Graham Giles : "Si nous avions pu isolé les éjaculations associées à des rapports sexuels, nous aurions certainement pu constater un effet protecteur encore plus important".

La prévention à portée de main

Mais quelles hypothèses peuvent accréditer ce pouvoir protecteur des pratiques solitaires ? Selon les auteurs, cette activité limiterait l'accumulation de liquide séminal. Certains composés de ce fluide constituant du sperme (potassium, zinc, fructose, acide citrique ainsi que du 3-methylcholanthrene pour les fumeurs) pourraient avoir des propriétés cancérigènes en cas de stagnation dans les canaux de la prostate. Cette hypothèse repose ainsi que un raisonnement assez simple, plus le flot dans ces "tuyaux" est important, moins les substances qu'ils contient peuvent s'y accrocher et endommager les cellules qui le constituent. Autre possibilité, l'éjaculation pourrait induire une maturation plus complète des cellules prostatiques, les rendant ainsi moins susceptibles de devenir cancéreuses. Mais pour le moment, il ne s'agit-là que de simples spéculations.

Et si demain, un bon régime alimentaire et l'exercice physique n'étaient plus les seuls conseils d'hygiéno-diététiques prodigués par votre médecin ? Rassurez-vous Messieurs, avant que votre médecin ne vous encourage à vous masturber régulièrement, les résultats de cette étude devront être confirmés.

Bibliographie

 

 

Quand les femmes se masturbent  William Wolf  Ed. Aquilion

 

Histoire d'une grande peur, la Masturbation  Jean  Stengers   Anne  Van Neck  

 

Un plaisir maudi, enjeux de la masturbation  Bertrand Ferrier

 

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